En octobre 1851 Baptiste Jordy avait été condamné à Carcassonne à 6 mois de prison pour « vol ».
Selon la police, il assistait régulièrement au début des années 1890 aux réunions des groupes notamment ceux du 5e arrondissement et de Saint-Ouen et était intimement lié au compagnon Charles Millet. Il envoyait régulièrement en province des exemplaires de La Révolte et du Père Peinard et aimait à chanter et danser La Carmagnole dans les débits de boisson. Il se serait réjoui de l’attentat de Vaillant.
En 1893 Baptiste Jordy, outre son métier de cordonnier, était également concierge au 303 rue Saint-Jacques. Il fut fiché en juillet 1894 après avoir été l’objet d’une perquisition sans résultat le 4 juillet 1894. Lors de son interrogatoire il nia avoir des relations avec des anarchistes. Il fut poursuivi pour « association de malfaiteurs », et fut incarcéré à Mazas, avant d’être remis en liberté provisoire le 19 juillet… Il bénéficia d’un non-lieu fin juin 1895.
Il y a peut être identité avec Jourdy signalé le 9 décembre 1891 pour avoir participé salle du Gros Bœuf (rue Greneta) à la première réunion du groupe Les Peinards (voir Tresse)