Fils de Marcellin et de Rose Planty, Eugène Jourdas, marié, était mineur à Blaye (Tarn) où il avait été fiché comme anarchiste en décembre 1893.
Il avait été signalé disparu de Carmaux en mars 1899 et serait parti à La Grand-Combe (Gard) où la police, qui le qualifiait de « dangereux et esprit faible », ne l’avait pas retrouvé.
En novembre 1900 le préfet du Tarn signalait qu’il n’avait pas reparu à Carmaux depuis près de deux ans, et que la dernière lettre adressée à ses parents venait de Graissessac (Hérault) où ù il avait travaillé d’août 1896 à mai 1898, avant de disparaitre de la localité.
Il figurait sur les états des anarchistes disparus et/ou nomades n°1, 2, 3 et 4.