Dans les années 1880 Henri Ferrière était membre comme son frère du groupe Les Déshérités de Clichy avec entre autres Ferré, Courtois, Tennevin et Gicquel. Il était également membre, semble-t-il, du groupe de Levallois Perret avec notamment Ferré, Pélissier et Hoffmann. Il avait un frère qui était également militant au début des années 1890.
Il avait été arrêté à Saint-Denis lors d’un tirage au sort pour « excitation des conscrits à la révolte », puis avait bénéficié d’un acquittement. Etievant, lors d’une réunion le 19 juillet 1891 du Cercle anarchiste international de la salle Horel, avait laissé entendre que c’étaient les frères Ferrière qui avaient, dans la nuit du 13 au 14 juillet, arboré des drapeaux rouges et noirs à des poteaux télégraphiques et qui avaient coupé les fils du télégraphe.
En 1892 il demeurait 167 avenue de Clichy avec son frère (ou son père ?) Nestor. Comme de très nombreux compagnons, tant à Paris qu’en banlieue et en province, il fut arrêté le 22 avril 1892 préventivement à la manifestation du 1er mai. A la mi mars 1892, comme plusieurs autres compagnons, il avait été l’objet d’une perquisition.,