Fils d’Esprit et de Thérèse Borsotto, Barthélémy Armando appartenait, en 1928, au groupe libertaire de La Ciotat (Bouches-du-Rhône). Il critiqua la dictature bolchevique au cours d’une réunion organisée par le PC dans cette ville le 24 février de la même année.
Il pourrait y avoir identité entre ce militant et un nommé Armand, ouvrier maçon, membre selon la police du “Parti communiste de la Ciotat” en 1919 et partisan de la grève générale.
En octobre 1937, aux cotés notamment de Denègri et de Voline de passage dans la région, Armando avait participé à une réunion d’une quinzaine de compagnons pour dénoncer le sectarisme de l’Union anarchiste (UA). I était alors membre du groupe L’Action libertaire de La Ciotat dont les principaux animateurs étaient Felix Denègri, J. Berenger et Paul Mei et qui était adhérent à la Fédération anarchiste provençale (FAP).