C’est vers le début de années 1900 qu’Enrique Garcia Thomas était arrivé en Argentine où il ‘était installé à Rosario, où en 1906 il écrivit son premier article dans le journal Clarin. En 1913 il fut l’éditeur du périodique La Rebelion (Rosario, janvier 1913-1918). Puis avec sa compagne la militante anarchiste Eva Vivé, il s’installa à Buenos Aires où il allait devenir l’un des principaux animateurs du courant anarcho bolchévique. Il fusionnait alors le titre La Rebelion avec Nubes Rojas (Junin, 1917), fondant le quotidien Bandera Roja (Buenos Aires, 36 numéros, avril-mai 1919) dont avec Atilio Biondi et Hermenegildo Rosales il était l’un des responsables. Suite à l’interdiction du journal avait été condamné avec eux à 6 ans de prison et interné à Ushuaia.
Enrique Garcia Thomas collaborait également à de nombreux titres de cette tendance dont El Comunista (Rosario, 1920-1921), le quotidien El Trabajo (Buenos Aires, 87 numéros en 1922), Cuasimodo (1919-1921) et Via Libre (Buenos Aires, 1919-1922). Il fut également à l’origine de la publication clandestine antimilitariste El soldado rojo (Buenos Aires, 1921-1922 ; au moins 11 numéros).
Membre de l’Union syndicale argentine (USA), il fut en 1923 l’un des fondateurs de l’Alliance libertaire argentine (ALA) qui publiait le journal El Libertario (Buenos Aires, 1923-1932). Il publiait également les brochures de l’ALA et une nouvelle période de La Rebelion (Buenos Aires, 11 numéros du 15 janvier 1925 au 1er mai 1926) comme organe de l’ALA. Il collabora également à Despertar (Salta, 1921) et au quotidien Tribuna proletaria (Buenos Aires, 1919-1930).
Enrique Garcia Thomas est mort à Buenos Aires le 19 juin 1950.
Œuvre : — El contraste social (1908) ;. — Toque de atención. BA : [s.d.] ; — Comentarios a la 1ª Conferencia regional de la ALA (1924). — Crítica revolucionaria (1933).