Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

CASTELNUOVO, Elias “CANA FISTULA” ; “Ronald CHAVES” ; “SILOGISMO” ; “ELICAS”

Né à Montevideo le 6 août 1893 — mort le 11 octobre 1982 — Ecrivain — Montevideo — Buenos Aires
Article mis en ligne le 14 septembre 2019
dernière modification le 12 juillet 2024

par R.D.

Elias Castelnuovo avait collaboré au début du XXe siècle à divers titres de la presse libertaire argentine dont La Obra (Buenos Aires, 1917-1919), Prometeo (Buenos Aires, 6 numéros de août à novembre 1919), Nuevos Caminos (Buenos Aires, 8 numéros de juillet à novembre 1920) et au quotidien de la FORA Tribuna Proletaria (Buenos Aires, 29 juillet 1919 — 30 mars 1930) Il était alors proche du groupe de Garcia Thomas qu publiait Cuasimodo (Buenos Aires, 1921) et le quotidien El Trabajo (Buenos Aires, 1921-1922).

Puis tout en écrivant dans El Libertario et La Rebelion (Buenos Aires, 1926-1927), il commençait vers 1924 à collaborer à Extrema Izquierda (Buenos Aires, 1924) et à Dínamo (Buenos Aires, 1924) et en 1927 lançait sa propre revue mensuelle Izquierda (Buenos Aires, au moins 4 numéros de 1927 à avril 1928) et collaborait à La Continental Obrera (Buenos Aires, 1929-1930).

Au début des années 1930 il se rapprochait du parti communiste — sans pouvoir y adhérer — mais collaborait toutefois aux revues libertaires Nervio (Buenos Aires, 1931-1936, 48 numéros) et Simbolo (Buenos Aires, juin 1934- juin 1936). Il se rallia par la suite au péronisme.

Elias Castelnuovo est mort à Buenos Aires le 11 octobre 1982.


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