Lors de la grande rafle du 22 avril 1892, préventivement à la manifestation du 1er mai, Sommery Bouillon avait été l’objet d’un mandat d’arrestation comme plusieurs autres militants de la région. Poursuivi pour « association de malfaiteurs », il bénéficia, comme ses camarades, d’un non-lieu en mai suivant. Lors de la perquisition à son domicile la police avait saisi plusieurs journaux anarchistes et un cahier où figurait le timbre Les Antipatriotes tarariens — Groupe anarchiste pour la propagande révolutionnaire — Liberté, Egalité, Justice.
SOMMERY BOUILLON (ou SONNERY BOUILLON)
Né vers 1855 — Tisseur — Tarare (Rhône)