Jean Marie Souchon demeiurait 99 rue Pierre Corneille à Lyon et était membre au début 1892 du groupe des ennemis de toutes candidatures avec entre autres Durey, Rascle, Cuzin, Condom, Blonde, Ogier et Desgranges.
Le 14 janvier 1892, il fut poursuivi avec Philippe Vieil et comme Rascle et Polo, pour avoir organisé des réunions publiques où aucun bureau n’avait été formé. Il fut condamné par défaut à 5 jours de prison et 15 francs d’amendes tandis que Vieil était condamné à 15 francs d’amende.
Fin avril 1892, après avoir échappé à la rafle préventive à la manifestation du 1er mai et au procès Ravachol, il avait été l’objet d’un mandat de recherches.
Le 20 novembre 1893 il fut l’objet d’une perquisition où la police avait saisi 93 chansons anarchistes. Le 1er janvier 1894, une nouvelle perquisition permettait à la police de saisir de nombreux journaux, placards et brochures anarchistes. Qualifié de « dangereux » il fut arrêté et, comme 9 autres compagnons — dont Boget, Comberouse, Sanlaville, Condom… —, fut poursuivi pour « association de malfaiteurs ».
S’agit il du Souchon qui était ensuite en Algérie à Ténés et qui à l’été 1901 était venu à Marseille et Lyon pour inciter des compagnons à rejoindre la collectivité libertaire de Ténes (voir André Reclus) qui en fait n’existait plus. Il fut dénoncé dans les colonnes du Libertaire (30 novembre 1901) par Abeille de Chateaurenard et par A. Sartoris comme « un homme ne jouissant à Ténés d’aucune confiance, endetté et indigne d’être pris au sérieux »