Au milieu des années 1880 Joseph Martin était fiché à Saint-Pierre les Elbeuf comme « socialiste anarchiste, convaincu, peu intelligent et incapable de prononcer un discours » dans les clubs et réunions qu’il fréquentait. Selon la police il avait été auparavant "clérical"
En 1892 il demeurait rue du cimetière à Caudebec les Elbeuf. Il était marié et père de 3 enfants
et aurait “donné à ses deux fils ses principes”. Selon sa fiche de police, c’était « un bon ouvrier », mais se réclamant « des idées anarchistes du point de vue politique » Il se faisait remarquer dans les réunions socialistes par les cris de « Vive l’anarchie ! Vive la sociale ! » mais, toutefois n’était pas considéré comme dangereux, étant isolé et n’ayant pas d’influence.