Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

SOLER, Francisco

Né à Alcira (Alzira ?, Valence), ou à Saragosse ou en Catalogne ? — FTRE — Barcelone (Catalogne)
Article mis en ligne le 3 janvier 2018
dernière modification le 7 août 2024

par R.D.

Selon les sources Francisco Soler éttait né à Alcira, Saragosse ou en Catalogne. En 1900 il fut nommé secrétaire de la FTRE lors du congrès tenu à Madrid et dont le siège avait été fixé à Barcelone. Il fut l’un des organisateurs du congrès FTRE de 1901. En 1902, suite à un meeting tenu à Lerida, il fut arrêté et emprisonné à Barcelone. En 1903 il fut réélu secrétaire de la FTRE-FSORE lors de son congrès et collabora au Boletin de la FRE (1903)… Il fut de nouveau arrêté à Barcelone en octobre 1903 pour avoir publié la traduction du français d’un manifeste sur l’antimilitarisme et la grève générale ; lors de l’instruction, le juge lui avait proposé de le libérer s’il cessait ses fonctions de secrétaire de la FRE, et devant son refus l’avait maintenu en prison.
En février 1904, suite à cet article dans le Boletin de la FRE — la reproduction du rapport antimilitariste présenté par les délégués français au congrès de Dublin —, il fut condamné par un conseil de guerre à 6 ans de prison, peine dont il se plaignit dans une lettre envoyée à P. Vallina. En juillet 1904, depuis la prison de Barcelone, il fut avec Maurice Bernardon, José Nin, Ignacio Mai, D. Ragon, Jeus Navarro et Ignacio Clavia, l’un des signataires au nom des prisonniers politiques d’un manifeste de solidarité, notamment avec les prisonniers d’Alcala del Valle (Andalousie) et les autres prisonniers sociaux, intitulé « A toux ceux qui s’intéressent aux victimes de la barbarie espagnole » et se terminant par ces mots : « …Alerte ! Donc et souvenez vous camarades, que de notre mollesse ou de notre persévérance, en ce dernier combat, résultera pour nous la plus brillante victoire ou la plus terrible défaite. La question de la libération des ouvriers victimes de la bourgeoisie espagnole est, pour le prolétariat espagnol une question de vie ou de mort et c’est pourquoi elle doit intéresser tous les hommes de cœur, toutes les corporations ouvrières, tous les travailleurs du monde entier ». (cf. Le Libertaire, 27 août 1904).

Francsco Soler était toujours vivant en 1936.


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