Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

SIMONIN, Joseph

Né le 7 mars 1868 à Saint-Maurice (Seine) — mort le 13 novembre 1931 — Gainier ; marroquinier — Paris
Article mis en ligne le 10 septembre 2017
dernière modification le 7 janvier 2025

par R.D.
Joseph Simonin

Joseph Simonin, qui demeurait 9 Impasse Ménilmontant, avait été suspecté début 1893 d’avoir participé à l’affichage de manifestes anti patriotiques lors des opérations de tirage au sort.
Le 23 février 1893, à la Bourse du travail, les anarchistes (dont Simonin) auraient dit (selon l’indicateur N°2) que « L’heure serait venue d’agir par le feu, le fer et la marmite et que de même que les compagnons de Rome enseveliront les exploiteurs sous les ruines du Quirinal et du Vatican, ils devront, eux anarchistes parisiens, ensevelir les vautours sous les décombres de l’Elysée et du Sacré-Coeur, de Montmartre. »
Le 9 mars 1893, il avait participé à Paris avec une cinquantaine de compagnons à la “cavalcade anarchiste” en faveur de l’abstention, organisée Place de la République par Eugénie Collot (voir ce nom).

Le 2 septembre 1893, les indicateurs signalaient qu’ il collait dans les XIXe et XXe arrondissements, avec d’autres anarchistes, des manifestes des Dynamiteurs et du Père Peinard.
Le 25 novembre 1893, il assistait avec son frère, signalé comme anarchiste, à un meeting salle du Commerce.
Il figurait sur l’état récapitulatif des anarchistes au 26 décembre 1893, il était noté comme « militant ».

En décembre 1893 ou janvier 1894 il avait été arrêté comme une dizaine d’autres compagnons à Paris et en banlieue. Il fut inscrit au fichier Bertillon en mars 1894 après avoir été arrêté le 6 mars à son domicile 144 rue Oberkampf. Il avait un frère également signalé comme anarchiste.

Le 16 décembre 1899, il se mariait à Paris (Xe arr.) avec Marie, Françoise Courtois.

Joseph Simonin est décédé à Paris le 13 novembre 1931.

Un des frères Simonin avait été signalé dans les réunions en 1886 de la Ligue des antipatriotes et était semble-t-il membre du groupe La Sentinelle.


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