Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

CARON, Paul, Jean Marie

Né le 14 février 1848 à Paris — Journalier — Paris — Le Havre (Seine-Maritime)
Article mis en ligne le 9 juin 2017
dernière modification le 7 janvier 2025

par R.D.

Paul Caron avait été condamné à plusieurs reprises : 15 jours de prison en décembre 1872 à Paris pour outrage à agents ; 16 francs d’amende en mai 1873 pour « outrages à agents ; 30 francs d’amende à Rennes en avril 1877, et 3 mois de prison au Havre en septembre 1892 pour « provocation à attroupement ». Au début des années 1890 il était l’orateur habituel des réunions publiques anarchistes au Havre et participait assidûment aux réunions des ouvriers sans travail. Il avait une certaine instruction, la parole facile et était considéré comme l’un des plus dangereux anarchistes locaux en raison de l’ascendant qu’il avait sur ses camarades. Il travaillait comme ouvrier journalier charbonnier et logeait en garni. En 1893 il demeurait 19 rue Saint-Julien et était à la recherche d’un local pour ouvrir un petit magasin d’étameur.


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