André Jugnier avait participé au printemps 1871 à la Commune de Paris ce qui lui avait valu d’être condamné à mort, avant que la peine soit commuée en déportation et qu’il soit transféré en Nouvelle-Calédonie. Revenu en France en 1876, il s’installa par la suite à Montluçon. Au début des années 1890 il fut fiché sur une liste de suspects d’anarchisme, qualifié de « dangereux et bon à tout ». Marié et père de 4 enfants qu’il aurait abandonné pour vivre en concubinage, il travaillait alors à l’usine à gaz dont il fut renvoyé vers le printemps 1894 et soumis à surveillance.
JUGNIER, André
Né le 28 décembre 1839 à Milly (Seine-et-Oise) — Serrurier mécanicien — Paris — Montluçon (Allier)