Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

THOMAS, Joseph

Né le 10 avril 1862 à Vienne (Isère) - mort début juillet 1897 — Tisseur — Vienne (Isère) - Genève
Article mis en ligne le 25 mai 2017
dernière modification le 21 mai 2025

par R.D.

Dans les années 1880, Joseph Thomas militait au groupe Les Indignés à Vienne où il avait été condamné à 7 reprises pour " outrages et rébellion aux agents". A l’été 1891 il était arrivé à Genève avec Henri Picq, Emile Rouvier et Yves Peron. Tous participaient aux réunions tenues chez Moise Ardaine.
Selon la police c’était "Thomas qui se montre le plus violent. Il estime que les anarchistes de Genève sont des froussards et les traite de crétins, sous prétexte qu’ils ne tiennent pas de réunions publiques". Il était qualifié comme "un individu dangereux, un ivrogne, un paresseux, ne fréquentant que les cabarets de bas étage et les filles de mauvaise vie" et ainsi signalé "âgé de 29 ans ; taille 1m54 ; cheveux noirs ; front ordinaire ; sourcils noirs ; yeux roux ; nez droit ; bouche moyenne ; menton à fossettes ; visage ovale."
Vers le 15 août 1891 il avait quitté Genève pour aller à Paris en compagnie de Peron et de Rouvier.

Joseph Thomas est décédé à Vienne début juillet 1897.


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