Militant anarchiste de la Seine, Paul Chabard (parfois orthographié à tort Chabart) dit L’architecte, était le fils du menuisier Louis Chabard et de Louise Petot etle compagnons de Eliska C ooquus, aec laquelle il avait effectué avec elle deux voyages à Londres en juillet et octobre 1893. Il demeurait alors 118 Boulevard Montparnasse.
En 1890, il avait été secrétaire du Cercle d’Études Sociales du VIIe arrondissement de Paris, lié à la Fédération des Ouvriers Socialistes de France (FTSF, ava,nt de devenir anarchiste.).
En 1892 il aurait été domicilié 19 avenue de Breteuil, puis en 1894 179 rue de Vaugirard. Orateur de diverses réunions, il apparaissait parfois sur les affiches sous le nom de Paul Vincent. Avec sa compagne, il était également signalé dans les réunions du Cercle anarchiste international de la salle Horel.
En 1893 les frères Chabard fasaient partie avec notamment Bertrand et Vicien d’un frgroue qui se réunissait chez Méchin, marhand de vins, rue de Vanves.
Le 11 janvier 1893, aux abords du Palais Bourbon, il avait été arrêté pour “refus de circuler” avec 14 autres personnes : Martial Bucher, Jules Dejoux, Pierre Garnes, Ernest Humbert, Laroche, Edmond Leboucher, Alexandre Magnin, Eugène Moucheraud, Eugène Renard, Eugène Richard, Étienne Robineau, Eugène Sabatier, Edmond Souday et Louis Varennes
A l’automne 1893 il avait fait une tournée de conférences dans le Nord. Lors des grandes rafles de janvier et février 1894, son courrier était saisi par l’administration des postes qui le remettait à la police. Il avait un frère qui militait également dans le quartier de Grenelle.
Un troisième frère Chabard était décédé vers 1892, peu après sa libération d’une pine de 8 mois de prison pour « vol » et, selon ses frères, des suites de privations subies en détention.
Le 1er janvier 1894, suite à l’attentat de Vaillant à la Chmabrre des députés, l’un des frères Chabard avait été l’objet d’une perquisition à son domicile du 18 Boulevard Montparnasse.
Paul Chabard serait décédé fin 1897. Toutefois en février 1898 ladministration du Libertaire recherchait son adresse et en 1908 un architecte du même nom exerçait à N^mes (Gard)