Séparé de sa femme dont il avait un enfant, Armand Chapin avait demeuré 21 rue Vitruve, puis, à partir de 1892 au 92 rue des Pyrénées. Il avait alors pour compagne Antoinette Gallié et tenait également un dépôt de pain et de vannerie au 4 rue Planchat. A l’automne 1893, il subsistait en vendant avec Bernard Surgand des bouchons chez les marchands de vin. Cette même année 1893 il avait été signalé à plusieurs reprises dans des réunions anarchistes tenues notamment rue des Vignoles en mai, août — pour préparer un collage d’affiches du journal Le Pot à colle — et en décembre.

Fin février 1894 il fut l’objet d’une perquisition, sans résultt, et d’une arrestation pour « association e malfaiteurs ». Il se déclara alors « anarchiste théoricien » et fut inscrit comme anarchiste au fichier Bertillon en mars 1894.

Il continua de figurer sur les états d’anarchistes de 1894, 1896 et 1901.

En septembre 1907 il fut déclaré en faillite par le tribunal de Compiègne et le 2 juin 1908 fut condamné à 2 ans de prison pour “banqueroute simple” par la Cour d’Assises de l’Oise.