En 1887 Jules Charpentier était le responsable du groupe La jeunesse libertaire de Verviers où il résidait 20 rue Bettonville. Le 27 janvier 1889, lors d’un meeting à Morlanwetz auquel assistaient des gendarmes en uniformes et fusil à la main, il avait notamment déclaré qu’il valait mieux « mourir sur les barricades que de crever de faim à l’étranger », avait appelé les ouvriers à brûler la verrerie locale et avait ajouté que les bourgeois n’étaient que des voleurs et que « tout ce qu’ils détiennent est le produit de l’exploitation et ce ne serait que justice de leur reprendre à la première occasion ». Poursuivi pour ces faits, Charpentier – qui était alors emprisonné à Lille pour « port d’arme prohibée » fut condamné par défaut le 4 avril 1889 à Charleroi à 5 mois de prison et 100 francs d’amende.
En 1896 il était notamment le correspondant à Verviers des Temps Nouveaux de Jean Grave.