Dictionnaire international des militants anarchistes
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CARON, Georges, Paul, Jean Marie
Né à Paris le 14 janvier 1848 - Charbonnier - Le Havre (Seine-Maritime)
Article mis en ligne le 19 février 2017
dernière modification le 27 octobre 2023

par Dominique Petit, R.D.

Georges Caron avait été condamné le 2 décembre 1872, le tribunal de la Seine à 15 jours de prison pour "outrage à agent", puis le 2 mai 1873, le même tribunal à 16 francs d’amende, pour "outrage à agent et ivresse".
Le 4 août 1877, le tribunal de Rennes lui infligeait 30 francs d’amende pour les mêmes motifs.

Il résida ensuite au Havre et selon la police ne travaillait que rarement depuis qu’il avait quitté l’usine d’Ablon (Calvados) où l’on fabriquait de la dynamite. Il aurait été apprenti ou commis pharmacien.

Dans les années 1880-1890 il était membre du groupe anarchiste du Havre. Selon la police il était “très intelligent et très écouté des ouvriers charbonniers”. Il était l’orateur habituel du groupe anarchiste du Havre dans les réunions publiques

Le 25 mars 1886, 2400 à 2500 ouvriers sans travail se réunissaient à la salle Franklin. A l’issue de la réunion, une pétition reprenant les vœux émis par l’assemblée était présentée au maire du Havre par une commission dont le secrétaire était Caron.

Le 14 juin 1891, la Coalition révolutionnaire havraise organisait une réunion publique dans la salle du Café du Progrès, place Saintt Vincent pour discuter de la nécessité du groupement révolutionnaire et de la prétendue réforme des trois huit. Léon Lepiez, Caron et Heudiez, y prirent la parole.

Le 27 avril 1892, plusieurs perquisitions étaient effectuées, par ordre du parquet, pour prévenir des manifestations au Havre, le 1er mai. Caron fut arrêté à cette occasion. Il était alors charbonnier et demeurait 4 impasse Lecoq.

Le 13 septembre 1892, le tribunal du Havre le condamnait à 3 mois de prison pour provocation directe à un attroupement. Caron et Goubot, journaliers, dans une réunion des ouvriers sans travail, tenue le 11 septembre, salle Franklin, avaient été poursuivis par le parquet pour attroupement et excitation au pillage.

En décembre 1893, il était à la recherche d’un petit magasin pour s’établir comme étameur et il habitait alors 19 rue Saint-Julien.

Le 1er janvier 1894, comme plusieurs autres militants, il avait été l’objet, en son absence, d’une perquisition où la police avait saisi journaux, brochures et correspondance anarchiste.


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