Pedro Quiles avait émigré à Barcelone où il avait adhéré au début des années 1930, dans le quartier de Gracia, au syndicat CNT de l’alimentation, section des ouvriers boulangers. Il était également membre de l’Ateneo libertario et des groupes de défense confédérale. Après le coup d’État franquiste de juillet 1936 il fut milicien dans la Colonne Durruti puis retourna à l’arrière pour participer à la collectivisation des boulangeries de Barcelone. En 1937 ou 1938 il réintégra la 26e Division (Colonne Durruti) jusqu’à la Retirada de février 1939 où il interné dans divers camps en France. Après la Libération il fut membre de la FL-CNT de Graulhet (Tarn) puis milita à celle de Toulouse jusqu’à son décès en mars 1986.
Il pourrait s’agir de Pedro Quiles Valdes, qui, après son passage en France, avait été affecté à une Compagnie de travailleurs étrangers au barrage de l’Aigle (Cantal). En 1944 il y fit parie des 75 membres de la compagnie espagnole (voir Juan Montoliu del Campo) du Bataillon Didier (FFI) qui participa à la libération de la région.