Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

MARTINEZ, Candida

Morte le 9 septembre 1987 — Infirmière — CNT — Barcelone (Catalogne) — Toulouse (Haute-Garonne)
Article mis en ligne le 19 novembre 2016
dernière modification le 12 juillet 2024

par R.D.

C’est alors qu’elle travaillait au début des années 1930 comme infirmière à la clinique La Alianza de Barcelone que Candida Martinez avait rencontré son futur compagnon Pablo Bravo venu pour aider à l’organisation d’un mouvement de grève. Après la guerre, avec leur fils Liberto âgé de 18 mois, elle était passée en France clandestinement, puis de Perpignan avait gagné Peires (Haute-Garonne) où son compagnon travaillait dans l’agriculture. De 1940 à 1942 la famille fut internée dans les camps de Saint-Fons, Rivesaltes, Manzat (Puy-de-Dôme) et Montélimar. Puis le couple s’installa à Toulouse où ils continuèrent de militer à la CNT en exil.

Candida Martinez est décédée le 9 septembre 1987 à Libos (Lot-et-Garonne).


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