C’est alors qu’elle travaillait au début des années 1930 comme infirmière à la clinique La Alianza de Barcelone que Candida Martinez avait rencontré son futur compagnon Pablo Bravo venu pour aider à l’organisation d’un mouvement de grève. Après la guerre, avec leur fils Liberto âgé de 18 mois, elle était passée en France clandestinement, puis de Perpignan avait gagné Peires (Haute-Garonne) où son compagnon travaillait dans l’agriculture. De 1940 à 1942 la famille fut internée dans les camps de Saint-Fons, Rivesaltes, Manzat (Puy-de-Dôme) et Montélimar. Puis le couple s’installa à Toulouse où ils continuèrent de militer à la CNT en exil.
Candida Martinez est décédée le 9 septembre 1987 à Libos (Lot-et-Garonne).