Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

FONTAN, Antoinette

Née en 1918 à Esplus (Huesca) — morte en 2002 — MLE — CNT — Huesca (Aragon) — Fleurance (Gers)
Article mis en ligne le 10 septembre 2016
dernière modification le 12 juillet 2024

par ps

Antoinette Fontan était depuis l’âge de 18 ans la compagne de José Fontan Pérez avec lequel elle milita à la CNT d’Esplus (Huesca). Lors du coup d’État franquiste de juillet 1936 elle avait accompagné son mari milicien sur le front de Huesca. En 1937 elle était rentrée quelques mois à Esplus pour donner naissance à son premier fils Progreso. Lors de l’avancée franquiste en Aragon, elle avait gagnée Vic en Catalogne juusqu’à la Retirada où elle était passée en France avec son fils, ses parents et ceux de son mari. Elle allait travailler d’abord en Vendée pendant 7 mois dans une colonie de vacances. A la fin 1939, elle avait gagné Ossun (Hautes-Pyrénées) afin d’aider son mari et plusieurs autres compagnons qui venaient de s’évader du camp d’Albatera, à passer en France. La famille s’installa ensuite à Péchac (Gironde) où son mari fut arrêté vers 1942, interné au Vernet avant d’être déporté dans le « train fantôme » dont il parvint à s’évader puis à rejoindre la Résistance.

Après la Libération elle participa avec son compagnon à la CNT en exil dans divers départements et notamment à Fleurance (Gers) où elle devait décéder en 2002. Elle était également la mère d’un second fils, Floréal, né en 1952.


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