Antonio Martinez avait émigré dans son adolescence au Brésil à la suite de la lecture de textes de propagande publiés par les agences chargées de présenter le pays comme « paradisiaque » pur les nouveaux émigrants. Dès 1930 il participa à des luttes sociales et adhéra ensuite au mouvement libertaire.

En 1934, revenant d’Argentine, il s’installa à São Paulo où il participa notamment et les armes à la main à l’attaque d’un défilé militaire fasciste. Il participa ensuite activement au Centre de culture sociale, à son école, à son théâtre libertaire et à de très nombreux colloques et conférences qui allaient lui permettre de se former une solide culture autodidacte. Il asista à la plupart des congrès tenus à Nossa Chacara, puis à Nosso Sitio, à Itaimi das Cruzes et São Paulo. Il fut également pendant plusieurs années le responsable de la librairie du groupe Projeçao. Il rendait souvent visite aux vieux compagnons malades pour les convaincre de céder leurs archives afin de sauvegarder l’histoire du mouvement libertaire brésilien.

Antonio Martinez est décédé au Brésil en 1998.