Antonio Villar Alvarez avait émigré encore très jeune avec sa famille à Barcelone où il allait résider dans le quartier de Horta au lotissement des Casas Baratas et adhérer à la CNT. Après avoir participé en juillet 1936 aux combats de rues, il était parti pour le front du Levant. Il fit ensuite toute la campagne de l’Ebre dans le 7e Bataillon de transmissions.
Passé en France lors de la Retirada, il fut interné au camp de Saint-Cyprien, puis fut envoyé dans une compagnie de travailleurs étrangers dans les Ardennes, près de Mézières, pour y renforcer les fortifications de la ligne Maginot. Pendant l’Occupation il travailla en Haute-Savoie puis dans les Hautes-Pyrénées. A la Libération il s’installa à Marseille où il milita à la CNT en exil jusqu’à son décès le 9 février 2000.