Fernando Andres Diez, frère d’Emilio, militait au milieu des années1930 aux Jeunesses libertaires (FIJL) et à la CNT de Barcelone. Il avait à cette époque participé, avec notamment A. Roldan, à un plenum clandestin de la FIJL tenu dans un bois près de Barcelone. Selon Rodan, c’était un garçon « très impulsif et nerveux, devant lequel il ne fallait pas dire du mal des idées, pouvant devenir très violent… mais aussi très généreux, solidaire et enthousiaste », un de ses défauts était de ne pas « pouvoir cesser de parler si on lui passait la parole ». Lors de la guerre et la révolution et après les affrontements de mi 1937 avec les staliniens, il fut soldat dans la 26e Division (Colonne Durruti) avec laquelle il passa en France lors de la Retirada et où il fut interné au camp du Vernet.
Après la Libération il s’installa en région parisienne où, outre divers emplois, il allait développer sa passion pour la peinture et la sculpture. Il fut l’auteur de tableaux de grand format et de sculptures qui décorèrent les locaux confédéraux de l’exil et notamment de la sculpture (450 feuilles de laurier en contre plaqué, ordonnées et peintes) inaugurée le 21 août 1999 à l’Ateneo Louise Michel de Pia (Pyrénées-Orientales) situé au domicile du compagnon Juan Gaspar.
Fernando Andrés Diez, qui collabora également au journal Cenit est décédé à Champigny le 19 avril 2001 et a été inhumé le 23 avril au cimetière de Coeuilly.