Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

LOPEZ RODRIGO, Antonio

Né à Gestalgar (Valence) le 17 janvier 1871 — Maçon — Espagne — Tenes (Algérie)
Article mis en ligne le 18 juillet 2016
dernière modification le 7 janvier 2025

par ps

Antonio Lopez Rodrigo, déserteur de l’armée espagnole, travaillait au début des années 1890 comme maçon à la ferme d’André Reclus à Tenes (Algérie) et était en correspondance avec le compagnon Llobera à Alger. Il fut arrêté lors de la perquisition effectuée à la ferme en janvier 1894 et au cours de laquelle la police avait saisi dans son logement un manuel de chimie et une enveloppe sur laquelle figuraient les paroles en espagnol d’une chanson anarchiste (Mis odios). Lors de la perquisition, un groupe de compagnons (voir Xixonnet) portant un drapeau rouge et dont certains étaient porteurs de gourdins, étaient venus de la ferme proche de P. Regnier qui avait également été perquisitionnée, pour tenter de s’opposer à cette nouvelle perquisition. A. Lopez fut arrêté avec eux et poursuivi pour « outrages à magistrat ». Il était notamment en contact avec les compagnons d’Oran Bernabeu, Antonio Guerrero et Manuel Alcina. Il bénéficia d’un non-lieu lors du procès en juin 1894 mais fut l’objet d’un arrêté d’expulsion, daté du 30 juin 1894, comme Bernabeu, Guerrero, Alcina et le compagnon bulgare Cheitanov.


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