Paul Ducauroy dit Ovide, militant anarchiste individualiste qui résidait alors à Paris 74 rue Castagnary (XVe arr.), avait été maintenu réformé en 1914 et fut gérant du périodique Par-delà la Mêlée (Orléans puis Déols), qui parut du 26 janvier 1916 au 28 février 1918 (42 numéros), puis gérant de La Mêlée que publia Pierre Chardon à partir du 15 mars 1918 ; après la mort de Chardon, la revue fut continuée par Marcel Sauvage, le n° 38-39 et dernier est daté de février 1920.
Ducauroy fut également gérant des publications de E. Armand, de L’En dehors, à partir du 15 octobre 1925, et après guerre, de L’Unique depuis le quatrième numéro paru en octobre 1945. Il habita un temps Pontgouin (Eure-et-Loir).
L’idée de suicide le hantait — ses parents avaient mis fin à leurs jours — et il se pendit le 11 septembre 1953. Il avait publié dans L’En dehors quelques quatrains, voici le dernier :
« Ni fleurs, ni couronnes,
Aucune cérémonie, en somme,
Autre que mon incinération :
Le Vent comme destination ».