ANCELLE, Narcisse, Maxime
Né le 28 juillet 1869 - Serrurier - Fressenville (Somme)
En juin 1888, lors du procès de Josph Ouin quivenait d’être condamné à 15 mois de prison, Narcisse Ancelle s’était avancé pour lui serrer la main et en criant "Courage camarade, Vive l’anarchie !", ce qui lui valut d’être condamné à 25 francs d’amende.
Comme une trentaine de compagnons de la région et suite à l’attentat de Vaillant, Narcisse Ancelle avait été l’objet le 1er janvier 1894 d’une perquisition où la police avait saisi 4 numéros du Père Peinard, 2 de La Révolte, les brochures Les hommes et les théories de l’anarchie de A. Hamon et Entre Paysans de Malatesta ainsi qu’une lettre venant d’un compagnon réfugié à Londres. Le 13 août 1894 il fut l’objet comme plusieurs compagnons du département d’une nouvelle perquisition.