Le 30 avril 1892, comme une dizaine d’autres compagnons d’Alger — dont Xixonnet, Lemoine, Pellegrin et Jean Faure — Pierre Pelletier, qui était membre du groupe anarchiste du quartier de Mustapha, avait été arrêté préventivement à la manifestation du 1er mai et poursuivi pour “complot contre la sûreté de l’État. Il bénéficia le 16 mai suivant d’une relaxe comme ses camarades. Fin 1893 il figurait sur la liste d’anarchistes d’Algérie où il était qualifié de “dangereux“…