Depuis 1931, Bernard Diottravaillait aux chemins de fer.
Mobilisé pendant la 2e guerre mondiale, il était fait prisonnier en juin 1940 et libéré en août au titre d’employé de la SNCF.
En avril 1942, Diot avait fait l’objet d’un rapport de vaines recherches, établi par la police à la demande de l’avocat général de la section spéciale de la Cour d’appel de Paris, pour suspicion d’activités communistes.
Depuis le 21 avril 1947, il était domicilié 17 boulevard Malesherbes (VIIIe arr.) où sa femme était concierge, auparavant, il habitait 58 avenue de Valenton à Villeneuve-Saint-Georges.
En 1947, il était affecté comme tourneur sur m étaux aux Ateliers de la Folie à Nanterre, venant des ateliers de la gare de Villeneuve-Saint-Georges.
Militant anarchiste, Diot organisait à son domicile deux fois par mois, les réunions du groupe anarchiste de Villeneuve-Saint-Georges.
Il collaborait au Libertaire, organe de la Fédération Anarchiste. En décembre 1946, il était signataire d’une article intitulé “Rectification”, publié en réponse à celui paru le 2 novembre dans La Renaissance, sous la signature de Jean de la Lune, alias Raymond Juret et dans lequel il était traité d’hitlérien en qualité « d’anarcho-trotskyste ».
En octobre 1948, Diot avait souscrit un abonnement d’un an au Libertaire.
En 1949, il était marié et avait deux enfants.
Bernard Diot est décédé le 4 mars 1988 à Lamagistere (Tzrn et Garonne).
Il ne doit pas être confonduavec Bernard Diot qui en novembre 1949avait participépour le Syndicat National des Instituteurs (SNI) du Rhône à la conférence nationale du Cartel d’unité d’action syndicaliste à Paris