Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

DIAZ FERRER, Domingo

Né à Torrevieja (Alicante) vers 1908 — mort le 26 août 1987 — Cheminot ; pâtissier — MLE — CNT — Alicante — Valence — Oran — Nice (Alpes-Maritimes) — Toulouse (Haute-Garonne)
Article mis en ligne le 5 mars 2007
dernière modification le 19 juillet 2024

par R.D.

C’est encore très jeune que Domingo Diaz Ferrer avait commencé à travailler comme facteur sur un train de marchandises en Andalousie. Chef de gares à plusieurs occasions, il militait à la CNT dans la Fédération Nationale de l’Industrie Ferroviaire (FNIF) où il allait exercer diverses responsabilités.

En juillet 1936 il représentait la CNT à la Commission d’ordre public d’Alicante. Après avoir combattu comme milicien — commissaire du corps de santé de la Colonne de Fer —, il était nommé conseiller provincial et avait été l’un des témoins de l’exéction de José Antonio le responsable de la Phalange (récit paru in Frente Libertario, n°60). Il avait été ensuite nommé responsable du commissariat à la santé des hopitaux de Valence. C’est lui qui pendant la guerre avait doté le quotidien de la CNT Liberacion (Alicante, 1937-1939) d’une imprimerie et de papier.

A la fin de la guerre il parvenait à gagner l’Algérie. En 1945 il travaillait comme pâtissier à Oran et habitait 9 rue du sous-lieutenant Pellecat. Il était alors le responsable du Comité régional provisoire de la FNIF d’Afrique du Nord. Les autres membres de la commission étaient Gonzalez Meca (trésorier) et Francisco Cortés (rapporteur).Puis il fut nommé à l’automne 1947 lsecrétaire politico-social du Comité départemental d’Afrique du nord de la CNT en exil dont les autres membres étaient Francisco Roca (secrétaire), Manuel Gordillo (défense), Fernando Alemany (administration), Perfecto Balaguer (propagande), josé Gil Justes et Antonio Garcia.

Lors de l’indépendance de l’Algérie, il rentrait en France et s’installait à Nice (Alpes-Maritimes) où dans les années 1970 il collaborait au journal Frente Libertario (Paris) ; Il s’installait ultérieurement à Toulouse et était, après la mort de Franco, un fidèle abonné de la revue Polemica (Barcelone).

Domingo Diaz Ferrer est mort à Toulouse le 26 août 1987.


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