Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

DOUBLIER, Jean Baptiste, Xavier

Né le 15 août 1862 à Saint-Maurice sur Dargoine (Lyon) — Ouvrier teinturier ; camelot — Roanne & Saint-Étienne (Loire) — Genève
Article mis en ligne le 11 juillet 2015
dernière modification le 4 avril 2025

par ps

Dans les années 1880-1890 Jean-Baptiste Doublier avait été signalé comme fréquentant des anarchistes de Lyon et Roanne. Entre octobre 1880 et octobre 1882, il fut condamné à 7 rteprises à des peines variant de 10 jours à 2 mois de prison pour "escroquerie, dilouterie, bris de cloture, vagabiondage" dans diverses régions (Chalon,s sur saône, Lyon, Saint-Étienne, Perpignan…)

De septembre à novembre 1882 il avait résidé à Roanne, 9 rue Sainte-Elisabeth et exerçait la profession de voiturier.

En 1884 il était allé travailler comme ouvrier teinturier à à l’usine Pivot de Régny (Loire) où il se maria avec Marie Nicolas (née le 1er mars 1864) et eut un enfant et où il ne se fit pas remarquer politiquement jusqu’en 1888 où lors de la grève à Thizy, il déclencha une grève à l’entreprise Pivot où il travaillait, ce qui lui valut d’être licencié. Sans travail, il fut ensuite employé pendant 8 ans comme contremaître sur une carrière de Régny, puis travailla pour un marchand de charbon jusqu’à le fin 1890 où, couvert de dettes, avec sa femme il partit pour Genève.

En février 1891, le commissaire spécial d’Annemasse (Haute-Savoie) signalait sa présence à Genève où il continuait d’y fréquenter les anarchistes qui y étaient réfugiés et notamment Moïse Ardaine. Le 22 février 1891 la police signalait son passage avec sa femme à Regny d’où tous deux repartaient le jour même avec des billets pour Roanne où il aurait été en contact avec Louis Segaud. Pendant son séjour à Roanne il travailla comme voiturier. Puis à l’été1891 il était parti travailler à Saint-Chamond chez un marchand de crayons. La police de Roanne signalait, que bien qu’il ait rencontré Segaud, il n’avait pas fréquenté régulièrement les réunions du groupe anarchiste de la rue Bravard.


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