Le 6 février 1894, au lendemain de l’exécution d’Auguste Vaillant et alors qu’un gendarme passait devant chez lui, Louis Vilfroy s’était écrié « Vive Vaillant ! Vive l’anarchie ! », ajoutant à l’intention du gendarme « Ce n’est pas un pierrot comme celui-là qui m’empêchera de crier ». Procès verbal lui avait été dressé et il avait été condamné le 28 février suivant à 8 jours de prison pour « outrage à agent ». Selon la police, au lendemain du procès verbal et craignant une perquisition, il avait brûlé tous les journaux – notamment Le Père Peinard – et les brochures qu’il détenait. La police ajoutait qu’il était souvent en état d’ébriété et que dans cet état il manifestait « bruyamment ses opinions anarchistes ».
Il fut radié du contrôle des anarchistes en 1902.