Auguste Pocheron, qui avait pour compagne Eugénie Vergnette, était en 1882 membre de la section de la Guillotière de la Fédération révolutionnaire de l’est. Suite aux attentats commis à Lyon contre le café L’Assomoir et le bureau de recrutement, il avait fui et gagné Genève le 22 novembre avant de regagner Lyon le 3 décembre. Il fut alors soupçonné d’un projet d’attentat contre le juge d’instruction de Lyon, avec notamment Baudry, Pocheron, Sala (fils), Chauvin (indicateur), Bougnol et G. Fabre. Selon une note d’un indicateur, il aurait alors échappé à une nouvelle arrestation et serait retourné à Genève où il était arrivé le 7 décembre.
Lors du procès des 66 (voir Bordat), sa présence fut signalée à Lyon, mais il ne fut pas arrêté. En septembre 1884 il participa à une réunion du Comité d’organisation de la Ligue pour l’abolition des armées permanentes.