Dictionnaire international des militants anarchistes
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WAGNER, Henri
Né à Paris le 23 avril 1864 - Tourneur en cuivre – Paris
Article mis en ligne le 12 août 2014
dernière modification le 27 octobre 2023

par ps

Wagner (s’agit il de Henri ?) était membre au début des années 1880 du groupe Les communistes des Amandiers, puis Les communistes anarchistes des Amandiers dont faisaient également partie J. Parthenay, Toulet, Vory, Picarat, Bourges, Tellier et L. Guérineau. En octobre 1885 il participait à la campagne menée par les groupes abstentionnistes des XIe et XXe arrondissements et à l’été 1886 aux réunions du groupe anarchiste du quartier du Père Lachaise fondé en mai par Louiche. Il se proposait alors de reconstituer avec Simonin le groupe de La Jeunesse anarchiste qui s’était dissous.

Il pourrait s’agit du Wagner, demeurant 3bis rue des plâtrières, qui, le 25 janvier 1887, avec Henon, avait organisé salle du commerce (Faubourg du temple) un meeting de protestation contre la condamnation à mort de Clément Duval et dont les orateurs avaient été Louise Michel, Octave Jahn, Tortelier, Tennevin et Louiche entre autres.

Henri Wagner avait été tiré au sort mais avait été exempté comme fils aîné d’une veuve après un mois de service au 67e Régiment de ligne basé à Soissons.

En 1890 Henri Wagner résidait 5 rue des Panoyaux dans le même immeuble que le compagnon Étienne Requet Louis Perrault.

Le 6 juin 1891, est ce lui où son frère cadet Eugène qui était également militant, qui iavait pris l’initiative d’une réunion des groupes anarchistes parisiens et de la Ligue des antipatriotes, tenue salle Horel, 13 rue Aumaire, afin de réunir des fonds pour la publication du journal L’Anti-patriote, pour lequel les compagnons Niquet et Bidault qui étaient alors réfugiés en Suisse, lui avaient remis la somme de 150 francs ?

Au printemps 1892 il faisait partie d’un groupe de propagande et d’action individuelle dont étaient également membres Lucas, Chevalet, Reynbaud et Letailleur. Il était également lié aux compagnons Agresti et Bidault auxquels il avait donné l’hospitalité. Il assistait régulièrement aux réunions du Cercle international de la rue Aumaire et fréquentait les cafés tenus par Duprat et par Constant Martin.

Les frères Wagner (aîné et cadet) étaient signalés dans les réunions en 1893, notamment celles des groupes des XI et XXe arrondissements et celles du groupe d’études et vulgarisation des V et XIIIe arrondissements, salle Messiez, 127 rue Mouffetard.

En 1894 Henri Wagner demeurait 7 Place du Marché Sainte Catherine. Le 1er janvier, lors des rafles ayant suivi l’attentat de Vaillant à la Chambre des députés, il avait été l’objet d’une perquisition où la police avait trouvé entre autres divers numéros du Père Peinard et de La Révolte. Il avait déclaré ne faire partie d’aucune association et avait ajouté que s’il assistait à des réunions et qu’il s’occupait d’anarchie, c’était “pour se tenir au courant de ce qui se passait dans ce milieu”. Il avait été laissé en liberté. Son frère Émile, égalemnt arrêté, avait été maintenu au dépôt.

Le 1er juillet 1894, il fut l’objet d’une nouvelle perquisition où il avait déclaré ne plus s’occuper de politique depuis 1892 et avait ajouté n’avoir “pas du tout le but de changer la société telle qu’elle est établie“… La police n’avait trouvé que deux lettres de son frère Eugène datées de janvier 1894 lorsqu’il était emprisonné à Mazas. Poursuivi pour "assocaition de malfaiteurs", Henri Wagner fut incarcéré à Mazas dont il fut remis en liberté provisoire le 7 juillet. Il bénéficiera d’un non-lieu en juin 1895.


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