Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

RIPOLLES, Manuel

MLE — CNT — Espagne — Chaumont (Haute-Marne) — Givors (Rhône)
Article mis en ligne le 9 juillet 2014
dernière modification le 12 juillet 2024

par ps

Réfugié en France lors de la Retirada, Manuel Ripollés avait été interné au camp du Barcarès puis à celui de Saint-Cyprien d’où en décembre 1939 il fut envoyé dans une Compagnie de travailleurs étrangers pour aller à Chaumont (Haute-Marne) où jusqu’en juin 1940 il allait être employé au chargement de wagons de grains à la gare de Chateauvillain. Lors de la débâcle, il allait parcourir près de 100 kilomètres à pieds avant de se réfugier à Mormesse (?) où il connaissait notamment le maire qui allait lui procurer une carte d’ouvrier agricole.

A la Libération il résidait à Richebourg (Haute-Marne) et était en 1946 le trésorier et secrétaire à la propagande du Comité départemental CNT de la Haute-Marne. Débit 1948 il avait été nommé secrétaire de la FL-CNT de Chaumont aux cotés de Juan Sanchez (coordination), Gabriel Minguez (comptable), Gregorio Ariño (juridique et propagande), Pablo Sarramies (délégué à la SIA), Juan Diez et Antonio Chacon (rapporteurs). L’année suivante il fut nommé secrétaire à la propagande de la FL de Chaumont.

Manuel Ripollés était au début des années 2000 l’un des derniers membres de la FL-CNT de Givors (Rhône) et cotisait alors à la FL de Lyon dont le secrétaire était Izquierdo et le trésorier Calderon.


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