Militant de la CNT de Tarragone au début des années 1920, José Sobrepera travaillait sur le port et déchargeait le plus souvent des barils de vin. Membre du Centre d’études sociales de Tarragone avec entre autres Felipe Alaiz, Torres Tribo, Pedro Segarra et Rodolfo Arribas, il s’y montrait un fervent naturiste intolérant à l’alcool et ennemi irréductible du vin, déclarant notamment : « Le vin, plus il est gradé en degré, c’est comme un militaire, c’est pire ! ». Lorsque l’entreprise concessionnaire du transport des marchandises, lors de l’implantation en 1931 des jurés mixtes à laquelle s’opposait la CNT, il refusa de mettre sa photographie sur son livret de travail et préféra quitter son travail plutôt que de se soumettre à des exigences allant à l’encontre des principes confédéraux.
Passé en France lors de la Retirada, il milita ultérieurement dans la région de Chartres-Orléans (Val de Loire) puis à la FL-CNT de Perpignan jusqu’à son décès survenu le 17 juillet 1963.