Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

TOMAS OLIVER, Francisco

Né à Palma de Majorque en 1850 — mort en 1903 — Maçon — FRE — AIT — Baléares — Barcelone (Catalogne) — Madrid (Nouvelle-Castille)
Article mis en ligne le 8 février 2014
dernière modification le 12 juillet 2024

par ps

Francisco Tomas Oliver fut l’un des militants les plus en vie de la Première Internationale et le fondateur de l’AIT aux Baléares. Il participa à tous les congrès de l’Internationale en Espagne. Au congrès ouvrier du 19 juin 1870 il défendit les positions anarchistes. Lors du congrès de Saragosse en 1872, il fut élu à la Commission fédérale de la Fédération régionale espagnole (FRE) où il représentait la comarcale de l’est. L’année suivante au congrès de Cordoba il fut élu secrétaire extérieur de la FRE aux cotés de S. Albarracin, V. Fombuena et Miguel Pino. Il y fut remplacé ensuite par Ferrer. Il participa à toutes les activités, légales et clandestines, de la FRE et continua d’appartenir en 1875-1876 à la Commission fédérale.

En 1881 il fut le délégué de Valence à la conférence extraordinaire tenue à Barcelone. Réélu au congrès tenu à Séville en 1883, il participa cette même année au congrès de l’Union Manifacturera à Igualada où il fera adopter des motions de solidarité en faveur des emprisonnés de Jerez.

Vers 1884 il quittait Barcelone pour Madrid où en 1891 il participait au congrès dut du « pacto ». En 1900 il participait au congrès organisé par la société madrilène El porvenir del obrero, dont il fut le délégué les 13-15 octobre lors du congrès de fondation de la FSORE qui remplaçait la FRE.

Collaborateur de la presse ouvrière de l’époque, il fut l’un des représentants des thèses collectivistes et s’opposa tant aux marxistes qu’aux anarcho-communistes, notamment lors du congrès de Séville avec Llunas. Il se montra également plutôt favorable à une Fédération légale que clandestine.

Francisco Tomas Oliver est décédé en 1903.

Œuvres : — Del nacimiento de las ideas anarcosundicalistas en España (La Corogne, 1893).


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