Jeans Souvenance, dont le véritable nom était Serge Grégoire, avait été dans les années 1920 le fondateur des Jeunesse pacifistes. Au printemps 1935 il fut nommé membre du comité directeur de la Ligue internationale des combattants de la paix (LICP).
Il a collaboré à de nombreux titres de la presse libertaire et pacifiste dont : L’Idée libre de Lorulot, Almanach de la paix (1934), La Voix libertaire (au début des années 1930), La Clameur dont en 1934-1935 il était membre de la rédaction et où furent publiés divers textes de la Fédération communiste libertaire, Ce qu’il faut dire (1944-1948), Contre-courant de Louvet, Le Combat syndicaliste (fin des années 50 et début 1960), Défense de l’homme de Lecoin de 1948 à 1963 et L’Unique d’E. Armand dont il fut un collaborateur régulier.
Pendant la Seconde Guerre mondiale il avait participé à la Résistance en Bretagne et à la Libération avait fondé le Parti pacifiste internationaliste…
Jean Souvenance, qui avait adhéré au début des années 1960 à l’Alliance ouvrière anarchiste (AOA), est décédé à Saint-Brieuc le 25 décembre 1962. Il était à cette époque le président de la Libre Pensée des Côtes-du-Nord.
Oeuvre : — Un matricule ? Non un homme ; — Réformé 100% ; — Le Livre de l’adieu (Ed. Armorica, 1932) ; — Rammler, héros méconnu (1935) ; — Pour un parti pacifiste international (1946) ; — Anthologie des écrivains pacifistes ; — Retour d’Italie fasciste.