François Barbier était signalé au début des années 1890 comme « un anarchiste dont on doit se méfier ». En juin 1894 il s’était réjoui de l’attentat de Caserio contre le Président de la République et avait été l’un des premiers à répandre la nouvelle dans la ville. Il était qualifié par la police de « bon ouvrier mais ivrogne ». A l’automne 1894, il était signalé à Reims à la recherche de travail. Il fut radié des listes d’anarchistes à la fin des années 1890. Néanmoins, il avait été inscrit comme “nomade” sur l’état vert n°1 des anarchistes disparus et.ou nomades et la police signalait en octobre 1900 qu’il avait été recherché en vain dans la région de Châlons-sur-Marne.
BARBIER, François
Né à Suippes (Marne) le 8 février 1863 — Ouvrier tisseur — Suippes (Marne)