Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

BARA, Albert, Alfred, Eugène

Né à Renazé (Mayenne) le 30 décembre 1893 — mort le 22 septembre 1979 — Ouvrier ardoisier — CGT — Trélazé (Maine-et-Loire)
Article mis en ligne le 12 janvier 2014
dernière modification le 12 juillet 2024

par ps

Fils d’un carrier et ouvrier ardoisier de 1907 à 1949, Albert Bara fut le fondateur avec Auguste Boulan, en 1910, de la Fédération des Jeunesses syndicalistes de l’Ouest qui rassemblait les sections suivantes : Trélazé, Angers, Renazé, Laval, Nantes, La Montagne (Loire-Inférieure), Saint-Nazaire, Lorient et Brest, toutes animées par des militants anarcho-syndicalistes de tendance nettement révolutionnaire et antimilitariste.

Bara participa à toutes les luttes ouvrières qui précédèrent et suivirent la Première Guerre mondiale et fut, à plusieurs reprises, membre de la commission administrative du syndicat CGT ardoisier.

Bien que sympathisant avec les organisations de gauche, il n’a jamais appartenu à aucun parti politique, se voulant avant tout un syndicaliste libre et indépendant. Comme son camarade Guihaire, il déplora la scission syndicale et souhaita ardemment la réunification du mouvement ouvrier.

Marié à Trelazé (Maine-et-Loire) le 11 mai 1918 avec Marie, Louise Bertin, Albert Bara mourut à Saint-Barthélemy d’Anjou (Maine-et-Loire) le 22 septembre 1979.


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