Dictionnaire international des militants anarchistes
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BIAIS, Jean-Auguste
Né à Saint-Emilion (Gironde) le 3 juillet 1872 - Sculpteur sur Bois - FCAR - Bordeaux (Gironde) - Paris
Article mis en ligne le 14 décembre 2013
dernière modification le 14 décembre 2023

par ps

Jean-Auguste Biais, fils de feu François et de Marie Coudert, était au début des années 1900 membre du groupe de Bordeaux animé pâr par Antoine Antignac.
En décembre 1903, à "l’enquête sur les tendances actuelles de l’anarchisme", parue dans Le Libertaire, il avait notamment répondu : " Avec beaucoup d’enthousiasme, j’ai en effet adhéré au parti communiste libertaire, improprement nommé anarchiste. Depuis, j’ai cru constater que ce parti avait comme les autres sa phraséologie creuse, son credo… Elle a ses pontifes, ses apôtres qui vont prêchant et décrivant les béatitudes de la Société future. Elle a ses poires, habituel troupeau de dupes hypnotisés par une fantasmagorie de mots. Elle a ses martyrs qui ont su mourir pour la pure idée… Tout cela m’avait charmé… mais j’ai crevé le ventre à ces déités et j’ai vu que tous ces grands mots, tous des termes absolus d’origine religieuse, étaient utilisés bien inconsciemment pour masquer des ambitions et des appétits personnels”. Puis il ’y définissait comme “individualiste de nature [faisant] passer mont intérêt tout d’abord…” (cf. Le Libertaire, 19 décembre 1903).

Après avoir été renvoyé de trois maisons où il avait travaillé pour "avoir excité les employés à la grève", il travaillait à son domicile où il aurait "inventé une machine à compter". IL était memebre de l’Université populaire de Bordeaux dont les réunions se tenaient à son domicile. La police le qualifiait de "instruit, intelligent", suivant "très assidument les réunions politiques où il prend fréquemmnt la parole". Il était alors fiché comme anarchiste et antimilitariste.

A l’automne 1907 il avait été signalé comme ayant disparu de Bordeaux avant de revenir à son domicile, 49 rue de Ségur.
Entre 1911 et 1915 il quitta plusirs fois Bordeaux pour se rendre notament à Paris et à Bruxelles pour de courts séjours avant de revenir à Bordeaux.

En 1913 il était signalé à Paris où il demeurait rue Grange Batelière et se disait négociant.

En 1914 il était toujours membre du groupe anarchiste de Bordeaux dont le secrétaire était Antignac et qui était adhérent à la Fédération communiste anarchiste révolutionnaire (FCAR).

Jean-Auguste Biais qui résidait 29 rue Jules Delpit à Bordeaux, figurait au printemps 1935 sur le Contrôle des anarchistes du département de la Gironde.


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