Jean-Auguste Biais était au début des années 1900 membre du groupe de Bordeaux animé pâr par Antoine Antignac.
En décembre 1903, à "l’enquête sur les tendances actuelles de l’anarchisme", parue dans Le Libertaire, il avait notamment répondu : " Avec beaucoup d’enthousiasme, j’ai en effet adhéré au parti communiste libertaire, improprement nommé anarchiste. Depuis, j’ai cru constater que ce parti avait comme les autres sa phraséologie creuse, son credo… Elle a ses pontifes, ses apôtres qui vont prêchant et décrivant les béatitudes de la Société future. Elle a ses poires, habituel troupeau de dupes hypnotisés par une fantasmagorie de mots. Elle a ses martyrs qui ont su mourir pour la pure idée… Tout cela m’avait charmé… mais j’ai crevé le ventre à ces déités et j’ai vu que tous ces grands mots, tous des termes absolus d’origine religieuse, étaient utilisés bien inconsciemment pour masquer des ambitions et des appétits personnels”. Puis il ’y définissait comme “individualiste de nature [faisant] passer mont intérêt tout d’abord…” (cf. Le Libertaire, 19 décembre 1903).
En 1913 il était signalé à Paris où il demeurait rue Grange Batelière et se disait négociant.
En 1914 il était toujours membre du groupe anarchiste de Bordeaux dont le secrétaire était Antignac et qui était adhérent à la Fédération communiste anarchiste révolutionnaire (FCAR).
Jean-Auguste Biais qui résidait 29 rue Jules Delpit à Bordeaux, figurait au printemps 1935 sur le Contrôle des anarchistes du département de la Gironde.