Auguste Marquette, qui en 1894 était séparé de sa femme et vivait en concubinage, était notamment lié au compagnon Culine avec lequel il vendait le journal Franc Parleur. Cependant, à cette époque et selon la police, il ne s’était jamais fait remarquer dans les groupes et les réunions socialistes.
En 1898 il demeurait 163 rue de Barbâtre, diffusait et portait à domicile toutes les publications anarchistes.
Auguste Marquette participa, avec entre autres J. Bourguer, E. Geoffroy et Lapinte, à la réunion tenue le 12 avril 1899 au café La Cruche d’or où fut fondé le groupe L’En Dehors de Reims. Il collabora à cette époque au Libertaire. En novembre 1899 il fut arrêté avec Schaeffer et Lapinte pour avoir perturbé une réunion cléricale.
Il fut radié du contrôle des anarchistes en 1902. Toutefois, au début de l’année 1903, dans Le Libertaire il proposait d’héberger tous les trimardeurs — notamment les individualistes et naturiens — auxquels il proposera « de bêcher une certaine quantité de terrain » qu’il se proposait « de mettre en colonie dans le courant de l’an prochain » (cf. Le Libertaire, 1er février 1903). Dans le numéro suivant Marquette qui n’avait « pas l’habitude de faire bêcher son terrain par le autres » démentit cette note qu’il attribua à vouloir le “disqualifier auprès des camarade” (8 février 1903).
Oeuvre : — A bas les jésuites (Ed. du Chardon Rémois, 1901).