Qualifié « d’anarchiste très dangereux », Jean-Baptiste Lamotte avait été condamné le 31 octobre 1900 à Perpignan à 2 ans de prison pour « outrages à magistrat ». Libéré suite à une amnistie le 12 janvier 1901 de la prison de Nîmes, il serait alors parti, selon la police, à Marseille. Il fut à cette époque l’objet d’une demande de recherches en Suisse.
Inscrit à l’état vert n°3 et n°4 des anarchistes disparus et/ou nomades, son passage était signalé dans la Marne, la Seine-et-Marne et la Meurthe-et-Moselle à l’automne 1909 et au printemps 1910 et où il ne se livrait à aucune “activité suspecte”. Au printemps 1912 il était toujours signalé comme circulant dans la Marne et dans les Ardennes. En juillet 1920 il fut rayé des états verts 3 et 4 des anarchistes.