Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

BOULAINGHIER, César, Joseph

Né le 7 mars 1855 à Sailly-sur-la-Lys (Pas-de-Calais) — Tisseur — Roubaix (Nord) — Boult-sur-Suippe (Marne)
Article mis en ligne le 30 juillet 2013
dernière modification le 23 juillet 2024

par ps

César Boulainghier, qui résidait auparavant à Roubaix (Nord) et, entre 1889 et 1892 avait travaillé dans diverses filatures de Reims et de Boult sur Suipes, travaillait en 1894 chez M. Hagimont à Boult-sur-Suippe (Marne) et faisait de la propagande anarchiste. Il vivait en concubinage avec une nommée Françoise Duriez (épouse Halluin) dite Lahure également militante anarchiste.

Début mars 1894, il fut dénoncé par une ouvrière de l’usine qui, pénétrant dans les toilettes de l’entreprise d’où venait de sortir Boulainghier, avait constaté que venait d’être écrit sur le mur le mot « bombe ». Il fut aussitôt l’objet le 4 mars d’une perquisition qui ne donna aucun résultat. Le 22 mai 1894, la police signala qu’il alla à Reims avec sa compagne et fut reçu par le compagnon Camille Lahure. Puis le couple loua une chambre avant de retourner le 31 mai à Boult-sur-Suippe. Ils exerçaient alors le métier de camelots. En septembre 1894 il fut l’objet d’une nouvelle perquisition au cours de laquelle la police avait saisi un carnet sur lequel avait été recopié des extraits de la chanson Le droit à l’existence, publiée autrefois dans Le Père Peinard.

En 1902 il avait été maintenu sur la liste des anarchistes “son attitude ne s’étant pas modifiée”.

En 1906 un rapport de police signalait qu’il n’était l’objet d’aucune remaque à Boult-sur-Suippes. Il fut rayé des listes en décembre 1911.


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