Frère de Marcelllin et militant anarchiste d’Aimargues dans les années 1930, Alphone Mari avait participé le 20 mars 1938, avec son frère et d’autres compagnons du groupe à une contre manifestation contre un rassemblement de la Jeunesse ouvrière chrétienne (JOC) au cours de laquelle un prêtre fut agressé.
Dans une lettre du 29 septembre 1939, le commissaire divisionnaire de la police spéciale de Nîmes le signalait comme « un anarchiste dangereux en raison de son caractère violent et des propos qu’il a tenu ». Alphonse Mari figurait alors sur une liste « des anarchistes dangereux pour la sécurité nationale ». Affecté comme réserviste au CMIC 159, il était toujours l’objet d’une surveillance à la fin 1939.
Alphonse Mari est décédé à Aimargues le 1er janvier 1960.