Fils de militant anarchiste espagnol, Ludo Marcos était au début des années 1970 l’un des animateurs de l’Organisation révolutionnaire anarchiste (ORA) des Hauts-de-Seine et du groupe de Nanterre. Il était également l’un des responsables de l’union départementale de la CFDT.
Il fut à l’iniative de la publication en septembre 1972 du bulletin ronéoté Front Libertaire-ORA 92 (18 p.) destiné à la préparation d’une assemblée générale du groupe ORA banlieue ouest et des cercles Front libertaire de Boulogne-Billancourt, Levallois, Nanterre Paris XVII, Clichy, Rueil Versailles et Sarcelles.
L’année suivante, un autre bulletin intitulé Front Libertaire autour de l’autogestion (février 1973, 15 p.) tiré à 1000 exemplaires était diffusé par les cercles Front libertaire du 92.

Ludo Marcos a été délégué à plusieurs congrès et plenums de l’ORA et collabora à Front Libertaire dont sa compagne, Chantal Marcos, fut l’une des administratrices après avoir rempacé à ce poste D. Weinberger en mars 1972. A cette époque il était égalemnt avec Ariel Morato chargé des contacts avec l’Espagne pour le secrétariat aux relations internationales (SARI) de l’ORA.
A l’automne 1973 il était avec Jean Turrel, secrétaire aux relations intérieures du Collecti national de l’ORA.

Vers 1974 il alla s’installer avec sa compagne dans le petit village de Saint-Martial (Gard) et participa au groupe ORA de Montpellier. Il fut par la suite élu à la mairie de Saint-Martial et abandonna le militantisme. Puis après avoir repris des études il fut nommé professeur agrégé d’histoire à Nantes. Initié à la franc-maçonnerie, il sera par la suite l’auteur de conférences et d’ouvrages sur l’histoire du Rite français de Tradition et le conservateur du Musée de la Maçonnerie du Grand Orient de France

Ludovic Marcos est décédé d’une crise cardiaque à Marseille le 9 février 2018 alors qu’il donnait une conférence au siège local du Grand Orient.