En février 1912, Claude Leduc avait été l’objet d’un procès-verbal à la suite de l’apposition à Epinac les Mines sur des murs et des poteaux télégraphiques d’affiches de la fédération communiste révolutionnaire en faveur d’Émile Rousset (voir ce nom).
Claude Leduc avait été inscrit début août 1913 sur une liste d’anarchistes du département de Saône-et-Loire ainsi qu’au Carnet A. Ancien fossoyeur municipal il venait d’être arrêté à Epinac les Mines pour « vol de matières métalliques au détriment de la société des Houillères ». Lors de la perquisition effectuée à son domicile, la police avait saisi divers écrits anti-militaristes. Libéré de la prison d’Autun le 23 septembre 1913, après avoir été condamné à 4 mois de prison avec sursis, il était rentré à Epinac où il exerçait la profession de chiffonnier.
Claude Leduc, qui résidait à Epinac-les-Mines, figurait en 1935 sur une liste d’anarchistes de Saône-et-Loire. Il avait été inscrit au Carnet B le 17 août 1922 et avait été maintenu en 1923 sur les listes d’anarchistes du département bien que la police ait noté qu’il « ne maintenait plus aussi ouvertement ses opinions anarchistes et anti-militaristes ».