Francisco Comas Pagés Paronas avait été en juin 1918 le délégué de La Union Vidriera (500 adhérents) au congrès de Sants de la CNT. Le 30 novembre 1920 il faisait partie de la quarantaine de militants déportés au fort de Mola par le responsable de la police de Barcelone, Miguel Arlegui. Après la chute de Martinez Anido, il était membre du Comité pro-presos où il déployait une très grande activité pour obtenir la libération des militants emprisonnés. Le 6 novembre 1922 il présidait au théâtre Bosque de Barcelone, le meeting organisé en faveur de la légalisation de la CNT.
Le 10 mars 1923, alors qu’il raccompagnait le secrétaire de la CNT, Salvador Segui Noi del Sucre, dont il était le secrétaire, les deux hommes tombaient dans une embuscade tendue par les pistoleros du syndicat libre. Tandis que Segui était tué sur le coup, Paronas, grièvement blessé était amené dans un hôpital où, le 13, il décédait des suites de ses blessures en disant « Pobre Noi ! Pobre Noi ! ».
Oeuvre : — Llagas sociales (Palma de Mallorca, s.d.).