Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

SCHOUTETEN (ou SCHOUTETENS), Alphonse

Peintte en bâtiment — Bruxelles
Article mis en ligne le 20 avril 2013
dernière modification le 7 janvier 2025

par ps

Alphonse Schouteten s’était intégré en février 1906 à la Colonie communiste libertaire L’Expérience fondée à Stockel-Bois (Bruxelles) par Émile Chapelier et où il fut rejoint quelques semaines plus tard par son fils Georges âgé de 14 ans. En août 1906, il disparut avec une somme de 200 fr appartenant à la Colonie. Il se justifia plus tard disant avoir agi en tant qu’anarchiste et reprochant à Chapelier d’être trop autoritaire.

Selon le témoignage d’Eugène Gaspard Marin, Schouteten à son arrivée n’était guère politisé : « S’il n’est pas encore très conscient, il ne nous fait pas moins part de très beaux sentiments qui l’animent ».

A l’automne 1908, un certain Schouteten aurait été hébergé au local du groupe La Jeunesse libre de Toulon, rue Nicolas Laugier, puis, suite à des perquisitions, aurait été caché pendant plusieurs jours dans la chambre d’un compagnon. Il était alors l’objet de pour suites pour “abus de confiance” et aurait eu l’intention de gagner Gênes (Italie). Nous ne savons pas s’il s’agissait du véritable Schouteten ou d’un déserteur français, Camille Meunier (né à Hennebont, Morbihan) qui aurait utilisé son livret militaire et était connu à Toulon, où il fut hébergé par Scajola, sous les noms de Camille ou de Rumina (ou Ramino). Les papiers de Meunier avaient été trouvés en possession d’un certain Paul Prévost lors de la perquisition effectuée au siège de La Jeunesse libre.


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