Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

BONDAR, Olga

Née le 13 septembre 1932 à Paris — morte le 24 novembre 2018 — Secrétaire — FA — CIRA — Nîmes (Gard)
Article mis en ligne le 31 mars 2013
dernière modification le 12 juillet 2024

par Daniel VIDAL, ps

Née de parents ukrainiens, Olga Bondar avait été marquée enfant par la Segonde Guerre mondiale qu’elle passa avec ses parents à Paris et qui lui donna très tôt une sensibilité antimilitariste. Elle se maria puis se sépara de l’artiste peintre hollandais Adrien loos. C’est lors d’un déplacement professionnel à San Francisco qu’elle assista en 1964 à une manifestation pour les droits civiques qui lui fit prendre conscience politiquement.

En 1984, après la lecture d’affiches anarchistes à Nîmes elle prit contact avec des militants de la Fédération anarchiste dont elle deviendra la secrétaire du groupe. En 2007 elle participa au congrès de la FA tenu à Ganges (Hérault). Elle fut également jusqu’en 2008 la trésorière du groupe Gard-Vaucluse de la FA.

Olga Bondar, qui était depuis 1990 la compagne de José Haro, était également membre du CIRA-Marseille, de l’association Les Acrates, du Centre Ascaso-Durruti de Montpellier et de l’Association pour le Droit de mourir dans la dignité (ADMD).
Après avoir vécu à Saint-Laurent-de-la-Salanque (Pyrénées-Orientales), elle s’était ensuite rapprochée de son fils. Elle est décédée le 24 novembre 2018 à Bourg Saint-Andéol (Ardeche).


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